Bonjour,
je vous ai fait une présentation de ma dernière restauration de JAWA 350 CALIFORNIAN mais j'ai aussi d'autre motos de cette marque.
Il y a une dizaine d'années, j'ai eu l'occasion de pouvoir acquérir deux motos de la marque JAWA qui sont assez rares.
J'ai dénicher tout d'abord une JAWA UNITRAK 250 de 1989 (type 652). C'est une machine très performante équipée de suspension WP, d'un frein à disque à l'avant et d'un moteur de 250cc avec un seul carter.
la seconde machine est une JAWA 250 BITRAK de 1983 avec une fourche MARZOCCHI avec une freinage à disque et deux amortisseurs BILSTEIN. la BITRAK dispose d'une suspension arrière type PROLINK monté avec deux amortisseurs en parallèles. Afin de pouvoir rouler en catégorie C3 sur le trophée de France d'enduro à l'ancienne, j'ai modifié la fourche avant en y adaptant une fourche JAWA/Cz de cross et une roue avant de JAWA TRAMVAJ dernier modèle.
les deux motos disposent du même moteur.
Le moteur est monté avec un embrayage à sec, ce qui occasionne des départs un peu rudes mais on s'y fait à la longue.
Elle est équipe d'une boite a cartouche de 5 rapports qui reste souple et bien étagée.
le moteur est très coupleux avec sa boite à clapet et sur carburateur JIKOV de 38mm. la puissance du moteur est comprise entre 35CV et 38CV. La moto est extrêmement efficace avec une telle puissance.
Le démarrage se fait grâce à un kick avec mouvement vers l'avant. C'est assez déconcertant au début mais c'est plus rapide à utiliser qu'un kick vers l'arrière.
J'ai roulé deux saisons d'enduro à l'ancienne avec ces motos et je confirme que tout sur cette moto est étudié pour être efficace en course.
le compteur de vitesse est pris sur le pignon de sortie de boite afin d'éviter d'avoir à remonter l'entraineur sur la roue avant.
le filtre à air est double: un filtre en papier comme sur certaine motos de route et un second filtre en textile sur le couvercle de la boite à air.
les caches latéraux sont en fibre de verre ou en polystyrène thermo-formé et sont tenues par des caoutchoucs.
la culasse est équipée de trois puits de bougies: un pour le décompresseur qui permet d’arrêter le moteur (éviter la surtension dans le circuit d'allumage lors de la mise à la masse) ou de dénoyé le cylindre et de deux pour les bougies.
les JAWA d'enduro sont montées avec deux bobines et deux bougies mais un seul rupteur. il y a un inverseur caché entre les deux bobines dans le réservoir. lorsque qu'une bougies est défectueuse, le pilote peut changer de bougie sans descendre de la moto.
les roues sont montées avec des jantes GRUNDVELD est-allemandes et ne sont malheureusement pas à la hauteurs des performance de ces machines.
j'ai eu la joie de piloter ces motos dans le cadre du trophée de France et je n'ai jamais connu de problème mécanique. Elles sont d'une fiabilité hors norme. Bien que je n'ai jamais eu l'occasion d'ouvrir le moteur moi-même, mon mécanicien m'a indiqué que les pistons maisons sont équipé de segments de RENAULT 5 ou de FIAT 128.
les suspension sont de très bonne facture avec uniquement des pièces en acier pas d'alu. Les motos sont plutôt longues mais très légères. tout est accessible et rien n'est superflu.
le moteur est plein en bas et prend bien ces tours. les sorties de courbes sont rapides et la puissance est au rendez vous lorsqu'on la sollicite. le freinage est puissant à l'avant comme à l'arrière.
Le bruit reste correcte pour une moto d'enduro. ces motos rivalisait au meilleur niveau en championnat d'Europe à l'époque.
Je ne pourrai pas vous envoyer de photos car les motos sont démontées.
Je suis heureux de vous faire partager ma passion des motos JAWA
Cordialement
Jérôme
je vous ai fait une présentation de ma dernière restauration de JAWA 350 CALIFORNIAN mais j'ai aussi d'autre motos de cette marque.
Il y a une dizaine d'années, j'ai eu l'occasion de pouvoir acquérir deux motos de la marque JAWA qui sont assez rares.
J'ai dénicher tout d'abord une JAWA UNITRAK 250 de 1989 (type 652). C'est une machine très performante équipée de suspension WP, d'un frein à disque à l'avant et d'un moteur de 250cc avec un seul carter.
la seconde machine est une JAWA 250 BITRAK de 1983 avec une fourche MARZOCCHI avec une freinage à disque et deux amortisseurs BILSTEIN. la BITRAK dispose d'une suspension arrière type PROLINK monté avec deux amortisseurs en parallèles. Afin de pouvoir rouler en catégorie C3 sur le trophée de France d'enduro à l'ancienne, j'ai modifié la fourche avant en y adaptant une fourche JAWA/Cz de cross et une roue avant de JAWA TRAMVAJ dernier modèle.
les deux motos disposent du même moteur.
Le moteur est monté avec un embrayage à sec, ce qui occasionne des départs un peu rudes mais on s'y fait à la longue.
Elle est équipe d'une boite a cartouche de 5 rapports qui reste souple et bien étagée.
le moteur est très coupleux avec sa boite à clapet et sur carburateur JIKOV de 38mm. la puissance du moteur est comprise entre 35CV et 38CV. La moto est extrêmement efficace avec une telle puissance.
Le démarrage se fait grâce à un kick avec mouvement vers l'avant. C'est assez déconcertant au début mais c'est plus rapide à utiliser qu'un kick vers l'arrière.
J'ai roulé deux saisons d'enduro à l'ancienne avec ces motos et je confirme que tout sur cette moto est étudié pour être efficace en course.
le compteur de vitesse est pris sur le pignon de sortie de boite afin d'éviter d'avoir à remonter l'entraineur sur la roue avant.
le filtre à air est double: un filtre en papier comme sur certaine motos de route et un second filtre en textile sur le couvercle de la boite à air.
les caches latéraux sont en fibre de verre ou en polystyrène thermo-formé et sont tenues par des caoutchoucs.
la culasse est équipée de trois puits de bougies: un pour le décompresseur qui permet d’arrêter le moteur (éviter la surtension dans le circuit d'allumage lors de la mise à la masse) ou de dénoyé le cylindre et de deux pour les bougies.
les JAWA d'enduro sont montées avec deux bobines et deux bougies mais un seul rupteur. il y a un inverseur caché entre les deux bobines dans le réservoir. lorsque qu'une bougies est défectueuse, le pilote peut changer de bougie sans descendre de la moto.
les roues sont montées avec des jantes GRUNDVELD est-allemandes et ne sont malheureusement pas à la hauteurs des performance de ces machines.
j'ai eu la joie de piloter ces motos dans le cadre du trophée de France et je n'ai jamais connu de problème mécanique. Elles sont d'une fiabilité hors norme. Bien que je n'ai jamais eu l'occasion d'ouvrir le moteur moi-même, mon mécanicien m'a indiqué que les pistons maisons sont équipé de segments de RENAULT 5 ou de FIAT 128.
les suspension sont de très bonne facture avec uniquement des pièces en acier pas d'alu. Les motos sont plutôt longues mais très légères. tout est accessible et rien n'est superflu.
le moteur est plein en bas et prend bien ces tours. les sorties de courbes sont rapides et la puissance est au rendez vous lorsqu'on la sollicite. le freinage est puissant à l'avant comme à l'arrière.
Le bruit reste correcte pour une moto d'enduro. ces motos rivalisait au meilleur niveau en championnat d'Europe à l'époque.
Je ne pourrai pas vous envoyer de photos car les motos sont démontées.
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Cordialement
Jérôme
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